Nous avons pris le train de Tokyo pour Shirahama. Mais ce train avait pour thème les pandas, ce qui nous a donné l'impression d'être à Disneyland. En arrivant, dans la petite boutique en face de la gare, il y avait pleins d'Omiyage (souvenirs) et tout particulièrement de nourriture sur ce thème. Et cela s'explique, par le fait que c'est là qu'on trouve Adventure World, un parc avec pour thème les animaux et où évidemment on peut voir les pandas.
De la gare nous avons pris le bus pour nous rendre à la plage de Shirahama passer l'après-midi. Elle est réputée pour son sable blanc, mais qui n'est pas d'origine, il a été importé d'Australie. Shirahama est aussi réputée pour ses onsens (bains de sources naturelles).
Voici une vidéo réalisée dans le cadre d'un cours. J'ai choisi de montrer le voyage qu'ont fait mes parents en 1976. Ils sont partis de Paris en camion aménagé et se sont rendus en Afghanistan. Ils voulaient aller jusqu'en Inde mais le passage de frontière exigeait une somme trop élevée pour le passage du camion, ils ont donc fait demi-tour et sont rentrés à Paris. Le voyage aura duré plus de 4 mois. Ils ont pu voir entre autres les bouddhas de Bâmiyâm qui ont depuis été détruits par les talibans, ont pu assister à une rencontre amicale de buzkashi qui est le sport national afghan et ont rencontrés des personnes de cultures différentes avec qui les liens ont été très forts.
Je souhaite vous parler d'un livre poignant qui témoigne des deux mois qui ont suivis la bombe atomique sur Hiroshima. C'est le Journal d'Hiroshima du Docteur Michihiko Hachiya qui fut interdit de publication jusqu'en 1955.
6 août 1945 à 8h15 du matin, Hiroshima est bombardée par trois B29 américain dont un, le Enola Gay qui transportait une bombe atomique appelée Little Boy.
Ce matin-là le docteur est chez lui, il revient d'une nuit de garde à l'hôpital lorsque deux éclairs jaillirent. L'instant d'après tout s'écroulait, la ville fut réduite à néant.
Maquette d'Hiroshima avant la bombe.
Maquette d'Hiroshima après la bombe.
Le docteur Michihiko Hachiya écrit son journal au fur et à mesure voulant témoigner de l'atrocité qu'il y a eu. Il raconte par exemple ceux qui brûlaient vif et mourraient de soif et se jetaient dans les piscines mais ne pouvaient en sortir ou d'autres qui se jetèrent dans la rivière Motoyasugawa, où chaque année le 6 août sont déposées des lanternes rouges, vertes et bleues en leur mémoire.
Il décrit également les symptômes que développent les victimes tels que des selles sanguinolentes, fièvre, expectoration, pétéchies... Malgré le manque de nourriture et de médicaments, les médecins et infirmières survivants font ce qu'ils peuvent pour soulager les blessés. Il y a également un grand manque d'informations sur ce qu'il se passe au Japon, ils sont comme coupés du monde et ils obtiennent des nouvelles que par le biais de personnes qui passent à Hiroshima. De la bombe atomique à la capitulation du Japon et jusqu'à l'arrivée des troupes américaines, le docteur Hachiya nous livre un témoignage frappant.
Trace d'ombre imprimée en négatif du à la bombe A.
L'île de Niijima est une île volcanique japonaise située dans l'archipel d'Izu. L'île forme une partie du parc national de Fuji-Hakone-Izu. On s'y est rendu à l'aller avec le ferry rapide (speed boat) qui met environ 2h30 à 75km/h. Niijima est le troisième arrêt. Au retour nous avons pris le bateau lent, un gros paquebot qui met environ 5h pour rejoindre Tôkyô. Ça nous est revenu aux environs de 130 euros l'aller-retour.
Une fois de plus nous avons choisi le camping. Celui de Niijima a l'avantage d'être totalement gratuit et très bien aménagé. On y trouve même du matériel comme des casseroles ou de quoi faire des barbecues....et tout ceci à disposition. Le seul "inconvénient" mais qui ne nous a toutefois pas tellement gêné est que les douches sont en extérieur à la vue de tous donc maillot de bain obligatoire. On peut les voir sur la dernière des photos ci-dessous. Si ce camping est aussi bien aménagé, je pense que c'est grâce à la réputation de Niijima comme spot de surf. D'ailleurs tous les ans s'y déroule une grande compétition où viennent des personnes de divers pays. Et malgré cela, l'île reste peu connue des touristes et même des japonais.
La spécialité locale est un poisson, le kusaya, ce sont des maquereaux macérés dans la saumure et séchés au soleil qui sentent très fort.
Sur l'île on peut visiter la verrerie de Niijima le Glass Art Center. Le koga, ou rhyolite en français, est une lave volcanique qui est trouvée seulement à Niijima et sur l'île Lipari en Italie. La lave est utilisée pour la construction, mais aussi pour l'art : les statues moyai (moai sur l’île de Pâques) et le verre. Vous pouvez voir ci-dessous des statues que l'on trouve au fur et à mesure que l'on se balade, et ce peu importe où l'on va, l'île en a un peu partout. On ne sait trop de quelles inspirations elles proviennent mais parfois on se sent un peu en Grèce ou même au Mexique avec les pyramides Maya ou aztèque...
Le zoo de pierre à côté du camping.
Mais une des attractions principales de l'île sont ses onsen (sources chaudes) et surtout le Yunohama au style de la Grèce antique et qui est ouvert 24h/24. Il y a plusieurs bassins de températures différentes.
Nous avons vu de très beaux couchers de soleil sur Niijima. Lors d'une balade nous avons vu le petit temple Jyusansha puis nous avons fini à la plage dont la couleur de l'eau n'a rien à envier à celle d'Okinawa. Nous sommes finalement rentrées à Tôkyô par un gros bateau d'où on a pu apercevoir les autres îles comme Oshima. Puis en approchant de Tôkyô nous avions une belle vue sur Odaiba et les studios de la Fuji TV.
Holland park est un très beau parc à Londres où il y a un jardin japonais appelé Kyoto garden. C'est très agréable de s'y promener. On peut y voir des écureuils (comme dans tous les parcs de Londres), des paons, de beaux oiseaux et des carpes dans l'étang. De plus j'ai eu la chance d'y être en Mars lorsque les cerisiers étaient en fleurs.
Je souhaite vous parler d'un de mes proches amis Jérémy Boulivet, qui s'est lancé en auto-entrepreneur. C'est un artiste avec un univers très psychédélique. Son nom d'artiste est Doudelued. Voici quelques-unes de ses œuvres:
Je ne peux que vous recommander de faire la descente en courant si vous n'avez pas peur. C'est beaucoup moins fatiguant.
Pour ceux qui auraient trop peur de la descente comme cette jeune fille, il y a encore la possibilité de se faire aider comme elle. Ça s'est avéré très efficace.
Avec ces deux photos, je vous montre la différence météorologique sur les deux années où j'y suis allée. Comme vous pouvez le voir sur la première photo (2012) le ciel est dégagé ce qui a permis de bien voir le soleil levant. Alors que sur la seconde (2013) on voit bien que le temps était couvert. Cependant ça nous a permis de voir de beaux nuages, comme ceux ci-dessous.
Oui ce nuage ci-dessous est vraiment étrange, on avait l'impression de voir un vaisseau au-dessus du Fuji.
Après tous ces efforts nous méritions bien de rentrer se laver et se reposer, donc retour à Tokyo
J'ai fais l'ascension du mont Fuji de nuit à deux reprises. La première fois l'été 2012 puis en été 2013.
Le mont Fuji, symbole du Japon, culmine à 3776 m. Il a été classé au patrimoine mondial de l'UNESCO en juin 2013, et donc son ascension sera certainement payante prochainement. La saison d'ouverture à l'ascension est du 1er juillet au 31 août. Il existe un proverbe japonais qui dit: "Celui qui gravit le Mont Fuji une fois est un sage, celui qui le fait deux fois est un fou". Donc je dois être folle pour y avoir été deux fois, surtout que je ne dirais pas non à une troisième fois. Nous sommes venus avec le bus au départ de la gare de Shinjuku à Tokyo qui nous a déposé à la 5e station. Le bus met environ 2h30 et l'aller-retour revient à 5000 yens environ. De là nous nous sommes habillés chaudement (ce que je recommande fortement).
Pour ce qui est de l'équipement, il faut évidemment un sac à dos, puis des vêtements chauds et un K-way. Je conseillerais aussi une petite paire de gants car il arrive lorsqu'on monte, d'avoir besoin de se servir de ses mains pour s'agripper aux rochers quand c'est trop pentu. Lors de la descente, le chemin est plein de terre poussiéreuse dans laquelle on s'enfonce à chaque pas, c'est pourquoi j'ai fait le choix de mettre des guêtres par dessus mon jean et mes baskets. Aussi, avoir une couverture de survie si l'on arrive trop tôt au sommet me parait fortement conseillé selon si la nuit est froide (ce qui a été mon cas pendant ma seconde ascension).
Lors de ma première ascension j'avais acheté un bâton à 1000 yens en souvenir du mont Fuji et qui peut nous aider durant la montée et plus particulièrement la descente pour ceux qui en auraient un peu peur. De plus, à chaque station on peut le faire tamponner monnayant 200 yens, ou l'on peut se contenter de le tamponner seulement au sommet. Voici le mien:
Chemin Yoshida:
Puis nous avons commencé l'ascension. Nous avons pris le chemin Yoshida qui est un classique. Il faut savoir qu'il en existe plusieurs et que chaque chemin a ses propres spécificités, certains sont plus rapides, d'autres plus difficiles...
Été 213 Nous sommes allées quelques jours sur l'île de Zamami par un ferry au départ de Naha. Comme nous sommes étudiantes et que notre budget est restreint, nous avons opté pour le camping (300 y par nuit). Il y a un petit village au sud de l'île. Au bout de quelques jours, les habitants s'étaient habitués à nous, et nous proposaient de nous déposer lorsqu'ils nous croisaient. Nous étions presque les seuls occidentaux, par contre il n'est pas rare d'y voir les Marines américains qui profitent de leur permission pour faire une excursion dans les îles.
C'est l'endroit idéal pour faire du snorkeling et voir les beaux poissons ainsi que les tortues. Cette plage était idéalement située. On y accède directement du camping par un petit chemin.
Nous avions prévus par la suite, d'aller sur l'île Tokashiki, mais un typhon est arrivé, nous sommes donc restées plus longtemps que prévu à Zamami et avons pris des chambres chez l'habitant, le camping n'étant pas sûr. Et nous en sommes parties également plus tôt. Un autre typhon approchait et nous avons du rentrer à Naha si nous voulions avoir notre avion à temps pour Tokyo.
Murakami Takashi est un artiste japonais. En 2010, il y a eu une exposition au château de Versailles. Certaines œuvres ont été créées spécialement pour l’évènement. Ses œuvres étaient exposées à la galerie des glaces et dans les jardins.
Ce qu'en a dit Murakami: « Pour un japonais, y compris moi, le Château de Versailles est l’un des plus grands symboles de l’histoire occidentale. C’est l’emblème d’une ambition d’élégance, de sophistication et d’art dont la plupart d’entre nous ne pouvons que rêver. Bien sûr nous comprenons que l’étincelle qui a mis le feu aux poudres de la révolution est directement partie du centre du bâtiment.
Mais, sous de nombreux aspects, tout est transmis à travers un récit fantastique venant d’un royaume très lointain. Tout comme les français peuvent avoir du mal à recréer dans leur esprit une image exacte de l’époque des Samouraïs, l’histoire de ce palais s’est étiolée pour nous dans la réalité.
Donc, il est probable que le Versailles de mon imagination corresponde à une exagération et à une transformation de mon esprit jusqu’au point d’être devenu une sorte de monde irréel à part entière. C’est ce que j’ai essayé de saisir dans cette exposition.
Je suis le chat du Cheshire qui accueille Alice au pays des merveilles avec son sourire diabolique, et bavarde pendant qu’elle se balade autour du Château. D’un sourire enjoué, je vous invite tous à découvrir le pays des merveilles de Versailles. »